TOUTE L'HISTOIRE
DU RAP
Le rap, ou baratin selon la
traduction française, est d’abord un genre musical associé à un ensemble
d’expressions artistiques et culturelles qui se retrouvent dans la culture
hip-hop, représentée par le Deejaying, les danses urbaines (break, smurf,
double dutch…), une mode vestimentaire, des expressions graphiques (tag et
graffiti), un langage, ainsi que des attitudes et des valeurs.
Origine du rap.
Le rap nous vient des blacks
new-yorkais, du Bronx qui a largement participé au succès du rap américains. A
l'époque les parties Hip-Hop que nous connaissons aujourd'hui étaient
organisées dans les ghettos. Le principe était de fermer l'entrée et la sortie
du quartier avec des barrières. Ensuite ils poussaient la sono à max. les
soirées se passaient ainsi. Les RUN-DMC, un groupe de rap new-yorkais, ont été
les vraies stars des années 80. Avec leur look qui frappa directement les
foules. Ils ne mettaient plus des capes et des bottes en cuirs comme leurs
aînés. Ils ne s'habillaient plus au quotidien comme avec des basket
en jeans. Depuis quelques années le rap touche beaucoup, on observe aussi que
le style vestimentaire des rapers déteint sur les jeunes adolescents.
Logiquement, le rap s'est fait difficilement mais sûrement sa place au soleil.
Les stars du rap
Le premier à avoir produit le
rap s'appelle Joe Bataan en 1969. Puis le rap s'est dispersé, en France et dans
d'autres pays. Aux Etats-Unis le rap fut un succès dans les coeurs des
adolescents. Les grandes réussites de la dernière décennie: Noctorious B.I.G,
Puff Daddy, Wu-tang clan, etc... Des chanteurs ont préféré chanter en solo
comme LLcool J, coolio et Busta Rhymes etc...
Le salaire
Le salaire d'un chanteur n'est
pas un salaire fixe. Il dépend des disques vendus. Noctorious B.I.G a construit
son propre studio d'enregistrement puis a produit ses chansons. Ce groupe a
commencé à faire des concerts et à gagné beaucoup
d'argent.
Influence de cette musique
Le rap est à la fois néfaste
et positif, car certains des rapers donnent le mauvais exemple pour les jeunes
en finissant en prison. De plus, leurs messages incendiaires rappelant les
années noires passées dans les ghettos ou les banlieues Françaises peuvent
inciter à la révolte. Le côté positif est que tous les rapers ne sont pas comme
ça et que certains affinent la technique rap no Gangsta, un vrai message.
Citons un rapeur français bien
démarqué par rapport aux autres: MC Solaar. Il joue avec des rimes astucieuses
et ses chansons racontent des histoires vraies. Lui, fait passer de vrais messages.
Le banditisme
Aux USA,depuis
quelques années le rap est passé du stade amateur à celui de business. Le rap
est géré comme la mafia. Les artistes se transforment en racaille, parrains
d'une mafia très difficile à cerner. Donc on ne découvre pas que des artistes
de rap, mais aussi des dealers très jeunes qui commencent dès l'âge de 7 ans à
répandre le poison. Ces milieux sont très dangereux et impénétrables. Les gangs
communiquent à l'aide de code compris uniquement dans leur milieu.
Les paroles interdites
Dans leurs chansons les rapers
ne peuvent pas chanter n'importe quoi. Les insultes sur la police et les mères
sont interdites.
Quelques paroles choisies:
"Autant de jupes culottes, j'étais cool à l'école, manger à la cantine, il
n'y avait pas de vaches folles".
Mc Solaar
Le style de musique
Le rap est un mélange de
messages d'espoir racontés en un rythme joyeux par les Mû de l'époque, Inventé
dans les ghettos noirs américains, appelés banlieue en France. Cette musique a
été crée notamment pour s'exprimer contre le racisme, le mépris et aussi pour
dénoncer les bavures policières quotidiennes. Les rapeurs libèrent
tout ce qu'ils ont dans leur coeur, toute la haine, la colère et les
expériences vécues. Ils les font partager à leur public.
Stars femmes
Le premier producteur fut en
fait une productrice qui était chanteuse soûl. Elle propulsa "Sugarhille
gang" au sommet de leur carrière. Les vraies grandes stars du rap féminin
des année 80-97 sont les Salt 'n 'pipa, Fox Brown, TLC, Miss Eliot, etc.
Elles ont marqué, les râpeuses
féminines, preuve qu'elles existent dans ce monde composé majoritairement
d'hommes.
Le début de la production
Au début les maisons de
disques boudaient les rapers et leur musique des rues. Quand le rap a commencé
à faire des ravages dans les rues et chez les jeunes, les maisons de disques
s'y sont intéressé car beaucoup de gens écoutaient
cette musique. Alors ils se sont dit que ça
rapporterait gros, parce qu'ils touchaient directement le coeur des jeunes. Les
producteurs avaient raisons, car les rapeurs rapportent réellement beaucoup
d'argent à ceux-ci. On parle de millions d'albums vendus pour la plupart par
des rapeurs américains.
Introduction du RAP en France
1979, on entend pour la
première fois du rap avec le morceau Rapper's Delight de Sugarhill Gang, le
premier enregistrement officiel de rap ricain qui devient vite un "tube
"dans l'Hexagone. C'est avec l'apparition les radios libres en 81 que le
rap commence à être radiofusé mais rares sont ceux qui croient en cette nouvelle
musique venu des ghettos noirs américains.
1982 Le rap a désormais ses
fervent défenseurs et des blocks-parties à l'américaine qui réunissent rappers,
danseurs et grafiteurs sont organisées au terrain vague de la Chapelle pour 5 F
l'entrée. Petit à petit, certain se mettent à penser qu'on pourrais faire du
rap en Français. Des émissions de radio apparaissent (Rapers Dapper Snapper
avec Sidney sur radio 7, Deenastyle avec Dee Nasty sur Radio Nova).
1984 Elles sont suivies de
l'émission Hip-Hop (achipé achopé) sur TF1 présenté par Sidney et Laurence
Touitou qui deviendra vite culte dans toutes les banlieues de France. En effet,
les jeunes banlieusards déjà exclus de la société se reconnaissent vite dans
cette musique crée par leurs homologues américains.
1987 Pour la première fois, un
album de Hip Hop est produit en France par Dee Nasty "Paname City
rapping". Les premier rapers français NTM, Assassin, Solaar ... balancent
leurs premiers freestyles en direct dan l'émission Deenastyle.
1990 Le rap commence à prendre
de l'essor et la compil' Rappattitude permet de révéler au grand public la
première génération de rapers français et de sortir leurs albums (NTM en 89,
Assassin, Solaar, I AM en 92, Ministère A.M.E.R pourtant absent en 91)
1992 Mc Solaar sort son
premier album qui permettra de commencer à intégrer le rap dans le paysage
musical français par ses propos plutôt sages.
1990-1998 De nombreux nouveaux
groupes apparaissent (Arsenik, la Fonky Family, ménage à 3, KDD, expression
Direkt, Oxmo Puccino, Doc Gynéco, la clinique, 2 bal, 2neg, Lunatic, Hamed
Daye....) pour former la nouvelle école souvent boostés par des apparition dans
des compil' comme les cool cession, Paris groove up, la B.O de la Haine,
Hostile Hip Hop. Mais la première génération est toujours là plus forte que
jamais avec I am, NTM, Assassin, Ministère A.M.E.R............
Le rap ( ou
du moins sa partie la plus commerciale, la moins réfléchie et revendicatrice )
commence à passer sur les radios qui ont sentie le bon filon. Au fil des
années, il est de plus en plus considéré et il supplante petit à petit le rock.
Les jeunes rappers Français se détachent du modèle Américain et créent un son
et un style bien Français pour faire de l'hexagone la seconde scène rap
mondiale. En France ou les armes sont interdites, pas de délires gangsta rap
mais plutôt du social rap.
1997 Sortie de l'excellent «
11'30 contre le racisme » réunissant de nombreux rappers, ASSASSIN Akhenaton,
Ministère A.M.E.R, Kabal, Fabe, etc..., du film et de sa B.O ma cité va cracker
1998 Le rap est définitivement
ancré en France, la deuxième scène Rap du monde, les concert D'NTM, Passi,
Stomy Bugsy remplissent les salles, le grand public danse sur des single certes
aseptisés, mais le rap s'est introduit par effraction dans les foyers.
Des crews tout puissants comme
le secteur ä ou le coté obscur ont pris le contrôle du rap, et gèrent de
véritable entreprises "autonomes" des majors.
1999 Espérons que les rappers
français ne tombent pas dans le Rap business commercial comme certain de leurs
homologues ricains ( Puff Daddy et autre ) qui gèrent
désormais des millions à Hollywood mais qui ont parfois oubliés la vraie nature
du rap.
Mais une certaine baisse des
budgets ( qui n'annonce pas, loin s'en faut, la chute
du rap) consacrés aux albums risque d'éviter ce phénomène et espérons de ne
laisser subsister que les vrais rappers.