TOUTE L'HISTOIRE DU RAP - retour - page 2 - page 3 -

Le rap, ou baratin selon la traduction française, est d’abord un genre musical associé à un ensemble d’expressions artistiques et culturelles qui se retrouvent dans la culture hip-hop, représentée par le Deejaying, les danses urbaines (break, smurf, double dutch…), une mode vestimentaire, des expressions graphiques (tag et graffiti), un langage, ainsi que des attitudes et des valeurs.

Origine du rap.

Le rap nous vient des blacks new-yorkais, du Bronx qui a largement participé au succès du rap américains. A l'époque les parties Hip-Hop que nous connaissons aujourd'hui étaient organisées dans les ghettos. Le principe était de fermer l'entrée et la sortie du quartier avec des barrières. Ensuite ils poussaient la sono à max. les soirées se passaient ainsi. Les RUN-DMC, un groupe de rap new-yorkais, ont été les vraies stars des années 80. Avec leur look qui frappa directement les foules. Ils ne mettaient plus des capes et des bottes en cuirs comme leurs aînés. Ils ne s'habillaient plus au quotidien comme avec des basket en jeans. Depuis quelques années le rap touche beaucoup, on observe aussi que le style vestimentaire des rapers déteint sur les jeunes adolescents. Logiquement, le rap s'est fait difficilement mais sûrement sa place au soleil.

Les stars du rap

Le premier à avoir produit le rap s'appelle Joe Bataan en 1969. Puis le rap s'est dispersé, en France et dans d'autres pays. Aux Etats-Unis le rap fut un succès dans les coeurs des adolescents. Les grandes réussites de la dernière décennie: Noctorious B.I.G, Puff Daddy, Wu-tang clan, etc... Des chanteurs ont préféré chanter en solo comme LLcool J, coolio et Busta Rhymes etc...

Le salaire

Le salaire d'un chanteur n'est pas un salaire fixe. Il dépend des disques vendus. Noctorious B.I.G a construit son propre studio d'enregistrement puis a produit ses chansons. Ce groupe a commencé à faire des concerts et à gagné beaucoup d'argent.

Influence de cette musique

Le rap est à la fois néfaste et positif, car certains des rapers donnent le mauvais exemple pour les jeunes en finissant en prison. De plus, leurs messages incendiaires rappelant les années noires passées dans les ghettos ou les banlieues Françaises peuvent inciter à la révolte. Le côté positif est que tous les rapers ne sont pas comme ça et que certains affinent la technique rap no Gangsta, un vrai message.

Citons un rapeur français bien démarqué par rapport aux autres: MC Solaar. Il joue avec des rimes astucieuses et ses chansons racontent des histoires vraies. Lui, fait passer de vrais messages.

Le banditisme

Aux USA,depuis quelques années le rap est passé du stade amateur à celui de business. Le rap est géré comme la mafia. Les artistes se transforment en racaille, parrains d'une mafia très difficile à cerner. Donc on ne découvre pas que des artistes de rap, mais aussi des dealers très jeunes qui commencent dès l'âge de 7 ans à répandre le poison. Ces milieux sont très dangereux et impénétrables. Les gangs communiquent à l'aide de code compris uniquement dans leur milieu.

Les paroles interdites

Dans leurs chansons les rapers ne peuvent pas chanter n'importe quoi. Les insultes sur la police et les mères sont interdites.

Quelques paroles choisies: "Autant de jupes culottes, j'étais cool à l'école, manger à la cantine, il n'y avait pas de vaches folles".

Mc Solaar

Le style de musique

Le rap est un mélange de messages d'espoir racontés en un rythme joyeux par les Mû de l'époque, Inventé dans les ghettos noirs américains, appelés banlieue en France. Cette musique a été crée notamment pour s'exprimer contre le racisme, le mépris et aussi pour dénoncer les bavures policières quotidiennes. Les rapeurs libèrent tout ce qu'ils ont dans leur coeur, toute la haine, la colère et les expériences vécues. Ils les font partager à leur public.

Stars femmes

Le premier producteur fut en fait une productrice qui était chanteuse soûl. Elle propulsa "Sugarhille gang" au sommet de leur carrière. Les vraies grandes stars du rap féminin des année 80-97 sont les Salt 'n 'pipa, Fox Brown, TLC, Miss Eliot, etc.

Elles ont marqué, les râpeuses féminines, preuve qu'elles existent dans ce monde composé majoritairement d'hommes.

Le début de la production

Au début les maisons de disques boudaient les rapers et leur musique des rues. Quand le rap a commencé à faire des ravages dans les rues et chez les jeunes, les maisons de disques s'y sont intéressé car beaucoup de gens écoutaient cette musique. Alors ils se sont dit que ça rapporterait gros, parce qu'ils touchaient directement le coeur des jeunes. Les producteurs avaient raisons, car les rapeurs rapportent réellement beaucoup d'argent à ceux-ci. On parle de millions d'albums vendus pour la plupart par des rapeurs américains.

Introduction du RAP en France

1979, on entend pour la première fois du rap avec le morceau Rapper's Delight de Sugarhill Gang, le premier enregistrement officiel de rap ricain qui devient vite un "tube "dans l'Hexagone. C'est avec l'apparition les radios libres en 81 que le rap commence à être radiofusé mais rares sont ceux qui croient en cette nouvelle musique venu des ghettos noirs américains.

1982 Le rap a désormais ses fervent défenseurs et des blocks-parties à l'américaine qui réunissent rappers, danseurs et grafiteurs sont organisées au terrain vague de la Chapelle pour 5 F l'entrée. Petit à petit, certain se mettent à penser qu'on pourrais faire du rap en Français. Des émissions de radio apparaissent (Rapers Dapper Snapper avec Sidney sur radio 7, Deenastyle avec Dee Nasty sur Radio Nova).

1984 Elles sont suivies de l'émission Hip-Hop (achipé achopé) sur TF1 présenté par Sidney et Laurence Touitou qui deviendra vite culte dans toutes les banlieues de France. En effet, les jeunes banlieusards déjà exclus de la société se reconnaissent vite dans cette musique crée par leurs homologues américains.

1987 Pour la première fois, un album de Hip Hop est produit en France par Dee Nasty "Paname City rapping". Les premier rapers français NTM, Assassin, Solaar ... balancent leurs premiers freestyles en direct dan l'émission Deenastyle.

1990 Le rap commence à prendre de l'essor et la compil' Rappattitude permet de révéler au grand public la première génération de rapers français et de sortir leurs albums (NTM en 89, Assassin, Solaar, I AM en 92, Ministère A.M.E.R pourtant absent en 91)

1992 Mc Solaar sort son premier album qui permettra de commencer à intégrer le rap dans le paysage musical français par ses propos plutôt sages.

1990-1998 De nombreux nouveaux groupes apparaissent (Arsenik, la Fonky Family, ménage à 3, KDD, expression Direkt, Oxmo Puccino, Doc Gynéco, la clinique, 2 bal, 2neg, Lunatic, Hamed Daye....) pour former la nouvelle école souvent boostés par des apparition dans des compil' comme les cool cession, Paris groove up, la B.O de la Haine, Hostile Hip Hop. Mais la première génération est toujours là plus forte que jamais avec I am, NTM, Assassin, Ministère A.M.E.R............

Le rap ( ou du moins sa partie la plus commerciale, la moins réfléchie et revendicatrice ) commence à passer sur les radios qui ont sentie le bon filon. Au fil des années, il est de plus en plus considéré et il supplante petit à petit le rock. Les jeunes rappers Français se détachent du modèle Américain et créent un son et un style bien Français pour faire de l'hexagone la seconde scène rap mondiale. En France ou les armes sont interdites, pas de délires gangsta rap mais plutôt du social rap.

1997 Sortie de l'excellent « 11'30 contre le racisme » réunissant de nombreux rappers, ASSASSIN Akhenaton, Ministère A.M.E.R, Kabal, Fabe, etc..., du film et de sa B.O ma cité va cracker

1998 Le rap est définitivement ancré en France, la deuxième scène Rap du monde, les concert D'NTM, Passi, Stomy Bugsy remplissent les salles, le grand public danse sur des single certes aseptisés, mais le rap s'est introduit par effraction dans les foyers.

Des crews tout puissants comme le secteur ä ou le coté obscur ont pris le contrôle du rap, et gèrent de véritable entreprises "autonomes" des majors.

1999 Espérons que les rappers français ne tombent pas dans le Rap business commercial comme certain de leurs homologues ricains ( Puff Daddy et autre ) qui gèrent désormais des millions à Hollywood mais qui ont parfois oubliés la vraie nature du rap.

Mais une certaine baisse des budgets ( qui n'annonce pas, loin s'en faut, la chute du rap) consacrés aux albums risque d'éviter ce phénomène et espérons de ne laisser subsister que les vrais rappers.

 

 

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